La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) dans le cadre de son programme continental « Appui à la ZLECAf » mandaté par le Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ), en étroite collaboration avec la Commission de l’Union Africaine et le Secrétariat de la ZLECAf, ont initié un programme d’échange d’expériences du 14 au 18 mars à la Côte d’Ivoire auquel ont été invités les partenaires et les parties prenantes en Tunisie, Niger et en Côte d’Ivoire.
Les principaux sujets abordés étaient le processus d’institutionnalisation des comités nationaux, l’état d’avancement des négociations et de l’implémentation de l’Accord de la ZLECAf, et rôle des Zones Economiques Spéciales (ZES) comme moteur de croissance économique dans le cadre de la ZLECAf.
Ce programme d’échange, a été organisé par les trois composantes pays Tunisie, Côte d’Ivoire, et Niger du programme GIZ d’appui à la ZLECAf . En ce qui concerne la composante Tunisie, des représentants des différentes structures impliquées directement dans le processus de mise en œuvre de la ZLECAf ont participé et contribué au succès de ce programme d’échange.
Du 14 au 16 mars, le travail a été dédié à l’état d’avancement et les défis auxquelles fait face les négociations, et la mise en œuvre de la ZLECAf , les outils d’opérationnalisation (L’observatoire Africain du Commerce , Le système de payement panafricain PAPSS) ainsi que les questions institutionnelles relatives à la création des comités nationaux de la ZLECAf.
La Côte d’Ivoire, hôte du programme d’échange, a partagé son expérience nationale en matière d’institutionnalisation de coordination et de promotion de l’Accord auprés de toutes les parties prenantes public et privée.
Le programme d’échange a prouvé son ampleur par la présence de représentants de haut niveau des acteurs éminents dans la négociation et la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale, tels que le Département du Développement Economique, du Commerce, de Tourisme, de l’Industrie et des Mines au sein de la Commission de l’Union Africaine (ETTIM), le Centre du Commerce International avec son outil « African Trade Observatory » ATO pour la ZLECAf et Afreximbank, générateur du système de règlement de paiement panafricain (PAPSS).
L’événement fut aussi une occasion propice pour échanger sur l’état des lieux des Zones Economiques Spéciales ZES en Afrique, les défis et les opportunités sous l’horizon d’une Afrique réunie dans le cadre de la ZLECAf en collaboration avec la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement CNUCED.
Les Zones Economiques Spéciales ont aussi occupé une place importante dans les discussions, et ont, par ailleurs, été l’objet d’un Atelier National du 17 au 18 mars sur leurs contributions à l’industrialisation en Afrique. Il y a eu des échanges sur la création d’une zone économique spéciale en Afrique, les défis, les points de vigilance à prendre en considération pour que les ZES contribuent effectivement et pleinement à l’industrialisation du pays créateur.
Sous l’égide d’un panel de Haut niveau, la deuxième et dernière journée fut une belle opportunité pour échanger sur la contribution des ZES à l’industrialisation en Afrique dans le cadre de la ZLECAf.
Entre discussions à propos de l’intégration régionale, les meilleures pratiques à adopter, les avantages escomptés, le potentiel d’une industrialisation en rapide progression via les ZES, les premiers pas vers l’institutionnalisation de la ZLECAf, une Afrique en pleine expansion fut l’objectif ultime d’un voyage qui regroupait l’action et l’intention de mettre la ZLECAf sur les rails d’exécution. La Tunisie était bel et bien présente à travers sa composante de la GIZ et les représentants des parties prenantes clés, traduisant ainsi sa volonté de réussir la mise en œuvre de l’Accord portant création de la plus grande zone de libre-échange dans le monde.
L’espace de dialogue créé lors de ce voyage et les différentes visites effectuées ont stimulé la réflexion sur l’accélération de l’implémentation de la ZLECAf, sur la mise en place et l’opérationnalisation du Comité National ZLECAf dans chaque pays et à créer plus de valeurs ajoutées via l’industrialisation.